3. La bourse monte, monte…
alors que les résultats des sociétés sont souvent médiocres, voire exécrables
Bien sûr, les secteurs du tourisme, des voyages, de l’aéronautique, de la restauration, de l’habillement, de l’immobilier commercial sont particulièrement touchés par la pandémie. Mais cette dernière n’épargne pas non plus des secteurs tels que le bâtiment, le luxe ou l’automobile.
L’observation plus fine des sociétés permet de se rendre compte que les plus résistantes sont celles qui ont une implantation mondiale (la crise n’a pas frappé tout le monde en même temps) et celles qui ont réussi à développer le e-commerce.
Un des exemples les plus caractéristiques, à cet égard, est l’Oréal. Quand la Chine se refermait, l’Europe allait encore bien, quand l’Europe s’est refermée, les États-Unis continuaient à bien se porter, quand les États-Unis se sont refermés, la Chine a pris le relais. En même temps, la société parvenait à faire décoller son e-commerce qui aujourd’hui représente 20% de son chiffre d’affaires contre 15% en début d’année, ce qui a permis de limiter à 4% le recul du chiffre d’affaires global.
Malgré cela, le chômage ne cesse de progresser et de nombreuses entreprises font faillite. Cependant, la situation est très fluctuante comme le montrent les statistiques du chômage aux États-Unis. Ainsi, l’économie américaine a successivement détruit 1,4 Ml d’emplois en mars, 20,8 Ml d’emplois en avril avant d’en recréer 2,7 Ml en mai et 4,8 Ml en juin.